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Les troubles neurologiques sont considérés comme un risque aggravé par la plupart des assureurs. Ces derniers risquent donc d’appliquer une surprime et des exclusions de garanties à votre contrat d’assurance emprunteur. Par ailleurs, cette couverture est obligatoire et conditionnée à l’octroi de crédit. Pour espérer financer votre bien par l’intermédiaire d’un prêt immobilier, il faudra donc impérativement souscrire une assurance de prêt maladie neurologique. Malheureusement, cela n’est pas toujours évident. Il faut avant tout trouver une garantie adaptée à vos besoins mais aussi à votre budget. La délégation d’assurance est souvent la meilleure solution pour réaliser des économies.
Le contrat de groupe proposé par la banque lors d’une demande de crédit est souvent inadapté aux personnes à risques, atteintes de problèmes neurologiques. Effectivement, il repose sur une mutualisation des risques et une tarification unique, quel que soit le profil de l’emprunteur. Le contrat d’assurance de prêt individuelle prévoit quant à lui des garanties personnalisées et une tarification à la carte. Le futur acquéreur ne paiera ainsi que les garanties qui lui sont utiles. Pour procéder à la délégation de votre assurance de prêt maladie neurologique, le plus simple est de passer par l’intermédiaire d’un courtier. Ce professionnel se charge de toutes les formalités liées à l’opération.
Assurance de prêt maladie neurologique : l’importance du questionnaire médical
Les maladies neurologiques sont des pathologies qui affectent les nerfs, la moëlle épinière ou les éléments du système nerveux. Ces pathologies sont nombreuses, on distingue principalement : les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson, d’autres affections neurologiques comme la sclérose en plaques, l’épilepsie, l’accident vasculaire cérébral. Ces troubles recouvrent donc des maladies très diverses. Dans tous les cas, ils peuvent handicaper fortement la personne qui en est atteinte. Cependant, cela ne doit pas vous empêcher de réaliser votre projet immobilier.
Plusieurs obligations incombent à l’emprunteur dont le questionnaire de santé qui est obligatoire dans le cadre de la souscription d’une assurance de prêt maladie neurologique. Il permet au médecin conseil de la compagnie d’assurance d’évaluer votre degré de risque pour suggérer ou non l’application de surprime et/ou d’exclusions de garanties à votre contrat. Vous devrez pour cela, lui fournir un dossier médical complet (scanner, comptes-rendus, bilans, ECG, traitement suivi…). Si vous le souhaitez, vous pouvez également adresser une lettre au médecin conseil dans laquelle vous décrivez votre quotidien avec la maladie. Cela lui permettra d’avoir une idée plus précise de votre état de santé. Les informations fournies dans le questionnaire médical doivent être sincères. En effet, il est inutile d’omettre volontairement un élément concernant vos troubles neurologiques car cela pourrait entraîner la nullité du contrat à la demande de l’assureur. Les maladies neurologiques entraînent généralement un risque aggravé compris entre 100 et 250 % pour la garantie décès avec d’éventuelles exclusions pour les garanties PTIA et IT. Toutefois, cela dépendra essentiellement de votre dossier.
Les garanties nécessaires pour votre assurance de prêt maladie neurologique
Si vous souffrez de troubles neurologiques, votre contrat doit prévoir plusieurs garanties indispensables pour vous couvrir en cas d’impossibilité de remboursement. Ces garanties serviront également à la banque qui sera assurée de récupérer le capital prêté en cas de maladie ou d’accident. Il existe des garanties obligatoires et facultatives :
- Le décès : c’est une garantie minimale devant apparaître dans tout contrat d’assurance emprunteur. Elle prévoit le remboursement du capital restant dû par la compagnie d’assurance. Votre contrat d’assurance de prêt maladie neurologique peut prévoir un risque aggravé majoré pour la garantie décès.
- La perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) : la PTIA est constatée lorsque l’assuré est dans l’incapacité définitive d’exercer toute activité rémunératrice et dans l’obligation de recourir à l’assistance d’une personne tierce pour effectuer les actes courants. Elle doit apparaître avant les 65 ans de l’emprunteur et correspondre à un taux de 100 %. Dans ce cas, l’assureur remboursera les mensualités restantes, dans la limite de la quotité assurée.
- L’invalidité permanente et totale (IPT) : elle est constatée dès lors que l’assuré est dans l’incapacité d’exercer toute activité lui procurant un gain ou un profit. Comme la PTIA, elle doit apparaître avant les 65 ans de l’emprunteur. Ce risque est pris en charge par l’assureur si le taux d’invalidité est compris entre 66 et 99 %.
- L’invalidité permanente et partielle (IPP) : cette invalidité ne permet plus à l’emprunteur d’exercer l’activité rémunérée inscrite sur le contrat d’assurance de prêt maladie neurologique. Dans le cas d’une IPP, l’assureur rembourse une part des mensualités, uniquement si le taux d’invalidité est compris entre 33 et 66 % et selon la quotité souscrite.
- L’incapacité temporaire de travail (ITT) : elle correspond à une impossibilité complète d’exercer l’activité professionnelle inscrite dans le contrat d’assurance de crédit et doit faire l’objet d’un constat médical si elle survient suite à un accident ou une maladie. La prise en charge de l’assureur varie selon les termes du contrat et la quotité assurée.
- La perte d’emploi : il s’agit d’une garantie facultative qui peut être utile en cas de licenciement d’un CDI. Elle peut être intéressante si vous souffrez de troubles neurologiques.
Lors du choix de votre assurance de prêt maladie neurologique, le critère des garanties offertes est essentiel. En effet, le contrat sélectionné doit être adapté à votre profil d’emprunteur. Les personnes présentant un risque aggravé (santé, pratique d’un sport à risque ou exercice d’un métier dangereux) ont tout intérêt à opter pour des garanties étendues.
Comment est calculer le coût de l’assurance de prêt maladie neurologique ?
Au-delà des garanties, d’autres éléments sont à prendre en compte pour évaluer le coût de votre assurance de prêt maladie neurologique : le délai de carence, le délai de franchise et les exclusions de garanties. Le délai de carence est une période en début de contrat et durant laquelle l’assurance ne s’applique pas même si l’emprunteur paye des échéances. Ce délai démarre dès la signature du contrat et peut aller jusqu’à 12 mois, selon les assureurs. Le délai de franchise est généralement moins long et débute au moment de la déclaration du sinistre. Il est en général de 3 mois mais certains établissements prêteurs peuvent décider de le prolonger jusqu’à 6 mois. L’assuré n’aura droit aux indemnisations qu’une fois cette période écoulée. Pensez à bien vérifier ces éléments, notamment si vous êtes atteint d’affections neurologiques. Autre critère à prendre en compte lors de la souscription d’une assurance emprunteur : les exclusions. Elles sont de quatre ordres : générales, sportives, de santé, professionnelles. Si vous présentez des problèmes neurologiques, votre contrat comportera des exclusions générales (communes à tous les contrats d’assurance emprunteur) et éventuellement des exclusions de santé. Ces dernières sont liées à l’état de santé de l’emprunteur et à ses antécédents médicaux. Elles sont généralement déterminées grâce au questionnaire de santé. Le coût de l’assurance de prêt maladie neurologique dépendra également des caractéristiques du prêt (nature, montant, durée).
Comparez votre contrat d’assurance de prêt maladie neurologique en ligne !
Depuis 2015, les banques doivent remettre à chaque emprunteur une fiche standardisée d’information (FSI) dès la première simulation chiffrée d’un prêt. Ce document facilite la comparaison de l’offre de l’établissement prêteur avec celles proposées par les assureurs externes. Il comporte les garanties minimales exigées par la banque pour couvrir le prêt immobilier, une estimation du tarif de l’assurance souhaitée, par période et sur la durée totale du crédit, le Taux Annuel Effectif de l’Assurance (TAEA). L’assurance de prêt maladie neurologique représente une part importante du coût total du crédit (en moyenne 30 %). Il est donc indispensable de comparer les offres. Le courtier Assurance De Prêt Pas Cher vous propose d’utiliser un comparateur en ligne mis à disposition gratuitement et sans engagement. Après avoir indiqué plusieurs informations relatives à votre état de santé et votre prêt, l’outil vous offre un aperçu des offres pouvant correspondre à vos besoins. Il vous suffit ensuite de faire une demande de devis gratuite pour celle qui vous intéresse. Adppc.fr simplifie les recherches des emprunteurs à risques, atteints de troubles neurologiques. Effectivement, nos conseillers sont disponibles pour répondre à vos questions, vous apporter des conseils personnalisés et vous accompagner durant toute la durée de la souscription.
Acteur incontournable sur le marché de l’assurance emprunteur, le courtier Adppc.fr dispose d’un large réseau de partenaires reconnus. Peu importe votre profil : gros capitaux, risques aggravés, affections neurologiques, jeunes, pratique d’un sport à risques, exercice d’un métier dangereux… Nous vous trouvons la meilleure assurance de crédit. Grâce à notre cabinet de courtage, vous n’aurez pas à vous soucier du respect des garanties dans le cadre de la délégation d’assurance. En effet, tous les contrats que nous proposons comportent des garanties au moins équivalentes au contrat de groupe. Par ailleurs, nous sommes en mesure de négocier des conditions avantageuses pour votre contrat d’assurance de prêt maladie neurologique. Expert en négociation, nous vous faisons gagner du temps mais aussi de l’argent. Pour rappel, déléguer son assurance emprunteur peut faire économiser jusqu’à 70 % par rapport à l’assurance de groupe.
La convention AERAS et l’assurance de prêt maladie neurologique
Signée par les pouvoirs publics, les fédérations professionnelles de la banque, de l’assurance et de la mutualité et les associations de malades et de consommateurs, la convention AERAS (S’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) a été créée en 2006 pour faciliter l’accès au crédit et à l’assurance emprunteur aux personnes malades ou ayant eu de graves problèmes de santé, comme des maladies neurologiques. Vous êtes concerné par la convention AERAS si votre état de santé ne vous permet pas d’accéder à une couverture d’assurance aux conditions standard du contrat, c’est-à-dire sans majoration de tarif ni exclusion de garanties. Si tel est le cas, votre dossier sera étudié à travers trois niveaux d’examen, par un service médical spécialisé. Si aucune proposition d’assurance de prêt maladie neurologique ne peut être établie, votre demande sera transmise au 3ème et dernier niveau à deux conditions :
- Le montant de votre prêt immobilier ne dépasse pas 320 000 euros ;
- Le contrat d’assurance arrive à échéance avant le 71ème anniversaire de l’emprunteur.
Dans le cadre du dispositif AERAS, l’assureur vous informera par courrier de sa décision. Si votre demande est acceptée, elle pourra être assortie d’une surprime ou exclusion de garanties.
Les alternatives à l’assurance de prêt maladie neurologique
Si votre demande d’assurance de prêt maladie neurologique est rejetée dans le cadre de la convention AERAS, il faudra envisager la mise en place de garanties alternatives. Les trois principales sont : le cautionnement, l’hypothèque et le nantissement. Le cautionnement lie le prêteur, l’emprunteur et la caution. En cas de défaillance de remboursement de la part de l’emprunteur, la caution devra payer tout ou partie de la dette à l’établissement de crédit. La personne ou l’organisme qui se porte caution prend donc un engagement important. Le nantissement peut être proposé par la banque à l’emprunteur. Cette opération consiste à nantir une partie d’un bien immobilier, une voiture ou un placement financier comme l’assurance vie. En cas d’impossibilité de paiement de l’emprunteur, la banque se remboursera en puisant dans le capital placé en garantie. Enfin, l’hypothèque permet au prêteur de faire saisir le bien placé en garantie en vue de sa revente pour récupérer l’argent prêté.
Avant de mettre en place de telles garanties, il est vivement recommandé de faire appel à un courtier. En passant par l’intermédiaire de ce professionnel vous augmenterez vos chances de trouver une assurance emprunteur malgré vos troubles neurologiques. De plus, les alternatives à l’assurance de prêt sont généralement plus chères et moins efficaces, elles doivent donc être envisagées uniquement en dernier recours. Depuis l’entrée en vigueur de la loi Lagarde en 2010, vous avez la possibilité de souscrire une assurance de prêt individuelle tout en respectant le principe d’équivalence des garanties. Cette délégation d’assurance peut vous faire faire de nombreuses économies, notamment si vous présentez des problèmes neurologiques. Adppc.fr vous accompagne dans cette démarche. N’hésitez plus, faites dès maintenant une demande de devis en ligne pour trouver la meilleure assurance de prêt maladie neurologique du marché.
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